Mauvais temps à Paris-Versailles !
Le roi soleil n'a point fait d'apparition lors de cette 36ème édition du Paris Versailles. C'est au contraire une importante averse qui accompagne mes dernières foulées à quelques centaines de mètres du château. Quel mauvais temps dans tous les sens du terme...
1h09'24" pour ma deuxième participation à cette course. La première fois, c’était au début des années 2000. J’avais couru les 16km en moins de 1h04'. Alors, forcément, même si j’avais encore peu d’entrainements dans les jambes, mon objectif était de ne pas trop m’éloigner de cette référence. Au coup de pétard, je suis donc parti sur un bon rythme. Au passage du 5ème km, je suis en 19’42’’. Mais c’est à partir de là que tout va se jouer.
Prends Gardes à toi !
Déjà, la fameuse côte des gardes se présente. Et elle m’a été fatale ! Je n’avais pas le souvenir qu’elle était si rude. Je sais que les côtes sont mon point faible et je vais plus que le ressentir en ce dernier dimanche de septembre. Mon collègue et triathlète Patrick me dépasse dans l’ascension et impossible pour moi de l’accrocher. Ma foulée, ample, dans la longue descente qui suit n’est qu’un leurre. On est à peine au 12ème kilomètre et je suis déjà cuit !
Plus de jus !
La fin ne sera qu’un long calvaire. Je n’ai plus aucun jus. Faut dire que reprendre la compétition par un 16km avec un tel dénivelé et avec seulement 6 semaines d’entrainement dans les jambes n’est pas l’idéal. Cette course aura au moins un mérite : je sais désormais où j'en suis et pas question finalement de tenter le semi de Boulogne en novembre prochain. Va falloir d’abord retrouver un meilleur niveau avant de me présenter sur la ligne de départ d’une prochaine course. Et un 10km fera amplement l’affaire !