Patrick Rouchette : « L’EACPA, c’est ma deuxième famille »

Publié le par © Fredrun

Après 8 ans de bons et loyaux services, Patrick Rouchette a démissionné de ses fonctions de Président de l'EACPA ce lundi 14 novembre 2016. L'occasion de revenir sur le parcours de cet homme dévoué et attachant qui aura oeuvré sans relâche pour faire du club ce qu'il est aujourd'hui.
 

J’ai ouï dire que le sport, ça t’est venu au bistrot…tu confirmes ?
Oui, c’est vrai ! En fait, enfant, j’adorais regarder le sport à la télé, mais nous n’étions pas équipé de poste à la maison. Alors, j'accompagnais mon père au bistrot pour regarder les matchs de foot ou le Tour de France...

Donc tu étais plutôt du genre sportif sur le canapé ?
Non pas du tout ! J'ai toujours été sportif depuis la 6ème. J'avais une année d'avance et je courrais les cross du collège avec les mecs qui avaient 2 à 3 ans de plus que moi, ce qui ne m’empêchait pas d’être devant ! J’ai eu la chance d’avoir de supers profs d’éducation physique, tant au collège qu’au lycée, qui m’ont donné l’amour du sport en général.

Et la course à pied, c’est venu comment ?
En fait, j’ai pratiqué le football jusqu'à 23 ans et je me suis mis à courir à l'armée. Lors d’un test d’endurance, j’ai fini 4ème de la caserne et du coup ça m’a donné envie de me lancer dans ce sport !

Avec de beaux chronos dans ta besace…
Oui, 2H39 au marathon et 1H12 au semi. Je suis très fier de mon chrono sur Marathon car c'était aux France à Rouen en 1991 et la veille j'avais mangé des huitres au restaurant. Grave erreur mais sans conséquences heureusement !

Quels sont tes plus beaux souvenirs de coureur ?
Il y en a pas mal comme ma 57ème place aux LIFA de cross à Nemours en 2004 ou ma 5ème place au Marathon des Yvelines dans les années 90. Mais je garde en mémoire la course Sierre-Zinal, que l’on décrit souvent comme l’une des plus belles courses de montagne du monde ! Je l’ai faite dans les années 80, bien avant la mode des trails. 31 kms dans les montages Suisses, 2200 mètres de montée, 800 de descente, avant de tous finir à poil dans la piscine ! Un grand souvenir !

Ta plus grande déception ?
Mon abandon, sur un coup de tête, au marathon de Reims alors que j'étais sur des bases de moins de 2h40.

Tu viens de démissionner du poste de Président de l’EACPA. Pourquoi ?
J’étais président depuis 2008 ; le club compte aujourd’hui plus de 800 licenciés, nous sommes en N1A, nous avons une structure financière solide et un stade flambant neuf. Le club peut maintenant continuer de grandir avec une nouvelle gouvernance. Il fallait que ce soit maintenant.

Quel va être ton rôle à présent ?
Je reste un membre actif et je serais encore très présent mais plus dans le comité directeur du club. Je devrais je pense être en charge des organisations sportives et, bien entendu, je serai en soutien du nouveau président. Je laisse maintenant les nouveaux dirigeants prendre le club et le porter vers de nouveaux horizons.

On te croisera toujours en tant que coureur ?
Oui, bien sûr ! Je suis licencié à l’EACPA depuis l’an 2000 et je veux continuer à prendre du plaisir entre potes au sein de ce club, qui est un peu ma « deuxième famille ». La course m’apporte beaucoup de sérénité et le recul nécessaire dans certaines situations. Je veux reprendre le gout de la course à pied, sans blessure, et mettre la pâtée aux petits jeunes ! ;-)

As-tu un modèle en course à pied ?
Sans conteste Roberto Castella, un australien recordman du monde de marathon en 1981 (2h08). Il fut l’un des premiers à associer à la course à pied des notions telles que la sophrologie, la diététique, ou la nécessité d'intégrer des plages de repos dans les programmes d’entraînement. Et puis, c’était également un moustachu, comme moi à l’époque ! J’aime beaucoup également l’ex marathonien Bernard Faure qui est aujourd’hui un super éducateur.

Dernière question : si je pouvais exhausser un de tes vœux, quel serait-il ?
Finir encore un marathon et le faire en moins de 3H30....

C’est tout le mal qu’on lui souhaite. Bonne route Patrick !

Patrick Rouchette : « L’EACPA, c’est ma deuxième famille »
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